James
Pastel
Ça fait un bail que j’ai tourné la page
Maintenant tous les jours je m’arrache à la tâche
J’monte tous les étages
Étape par étape

Plus aucun repère sur la map
Dur d’encaisser les coups quand c’est la vie qui te frappe
Quand certains proches te montrent leurs vrais visages

Tous les jours dans l’attente de son dernier message
Lame éguisée sous la gorge c’est pas un rasage

Qu’une seulе envie c’est d’rеvoir les lumières de ma ville
Lui dire que jl’aime en face comme si c’était ma gadji

On s’y prend mal on regrettera plus tard
(plus tard)
Fini d’vesqui les gyrophares et les sirènes
Pourquoi tu doutes de toi si t’es si belle ?
Ça s’fait avec les yeux pas en montant les décibels

Arnaqueur depuis la jeunesse
Mal au cœur quand j’repense à elle
Son odeur est imprégnée sur mon pull couleur rose pastel
Ça fait des passes de l’autre côté d’la passerelle
J’ai son bracelet au poignet
Ça match bien avec la casquette
Jm’enfume les poumons pour m’vider la tête
J'me permet de vider la teille
Bientôt j’balance la tape
Mais cette putain d’mélancolie reviens quand j’écris mes textes

Jm’enfume les poumons pour m’vider la tête
De temps en temps je me permet de vider la teille
T’inquiète pas mon frérot, bientôt j’balance la tape
Mais cette putain d’mélancolie reviens quand j’écris mes textes

C’est pas tout l’monde qui appuierait sur la gâchette
Moi mes yeux c’est des flingues
Gouttes de sang sur les pommettes

J’barode seul sous la grêle
Les mauvaises graines peuvent faire pousser des arbres fruitiers
C’est bien beau d’brasser des thunes mais faut les mériter

Moins d’vodka dans l’gosier
Plus de thé au gingembre
Les paroles que j’oublie partent dans des cendres
Les mélos que je crée sortent sur le clavier

De Châtaigneraie à Claveau
J’barode dans la ville à la recherche d’inspi et de lovés
J’lui ai pas donné le love qu’elle voulait
Dans l’histoire, c’est moi qui me suis fait douillé
La chance me sourit à travers la fumée
Don Smo aka Lucky Smoky
Cargo, Air Force, j’met pas de smoking
J’ai la bénédiction d’tout l’monde mais j’me sens maudit

Tiens moi compagnie jusqu’à demain matin
On a déjà téma deux films on r’matte un
(Encore un)

Jm’enfume les poumons pour m’vider la tête
De temps en temps je me permet de vider la teille
T’inquiète pas mon frérot, bientôt j’balance la tape
Mais cette putain d’mélancolie reviens quand j’écris mes textes

Jm’enfume les poumons pour m’vider la tête
J'me permet de vider la teille
T’inquiète pas mon frérot, bientôt j’balance la tape
Mais cette putain d’mélancolie reviens quand j’écris mes textes