Quilapayún
Histoires Personnelles
Bateau de naufrage, mers à la dérive
Je fis de ce port le refuge
Des peines les plus denses, des rêves impatiens
Et de ces pas perdus avant que ne le soit le temps;
C’était l'époque des ordonnances
Pour les affaires de conscience
Seul, mais déjà nos regards s’attendaient quelque part
Pour éloigner la froideur du silence
L’âge de la haine, la peur de l'impasse
Et toutes les rages qui nous dépassent
Toutes ces choses sont toutes les choses
Qui m’ont fallu pour arriver
Qui m’ont fallu pour exister
Dans ce pays qui est le tien
Les heures et les nuits, toutes ne furent pas sombres
Le chant du poème iilumine
Le cours de tout automne qui marche vers l'oubli
Et le déslr profond de transformer la vie:
Nous n’avons pas changé le monde
Puisque la plainte reste profonde
Viens el repousse avec moi ces limites fragiles
Pour habiller mon exil de tendresse
Me réfugier dans tes seins d'espérance
Et croire à l'amour sans différences
Toutes ces choses sont toutes les choses
Qui m’ont fallu pour être troublé
Qui m’ont fallu pour être aimé
Dans ton pays qui me retiens
Vouloir se reprendre, tout est dans nos âmes
Fonder la demeure d'un amour
Qui garde nos gestes et l'indéfinissable
De l’esprit de ma terre qui nous accompagne
Jusqu'à l’ultime présence
Jusqu’à l'ultime absence
Alors, laisse moi approcher ton visage immobile
Poor que mes lèvres effleurent les tiennes
Pour que le monde redevienne paysage
De chemin en chemin, de jour en page
Toutes ces choses sont toutes les choses
Qui m’ont fallu pour être deux
Qui m’ont fallu pour être hereux
Dans ton pays qui est le mien
Toutes ces choses sont toutes les choses
Qui m’ont fallu pour être deux
Qui m’ont fallu pour être hereux
Dans ce pays qui est le tien
Dans ton pays qui me retiens
Dans ton pays qui est le mien