Francis Cabrel
Le fantôme
N'allez pas croire à ses histoires
D'esprits qui hantent les manoirs
Ces translucides créatures
Qui fuient en traversant les murs
A ces soit-disant bruits de chaînes
Ni aux draps blancs qui se promènent
N'y croyez pas non
N'y croyez pas non
Ne croyez pas à ces cauchemars
A ces rêves où tout est froid et noir
Qui défilent parfois dans vos têtes
Avec leurs armées de squelettes
Ce qui se cachent sous vos lits
C'est de la poussière endormie
N'y croyez pas non
N'y croyez pas non
S'il y a un fantôme ici
Il porte un large costume sombre
Il n'a que la nuit pour amie
Il se déplace comme une ombre
Il tient sa lampe à bout de bras
N'allez pas croire à ces histoires
D'esprits qui tapent dans les placards
Il n'existe rien de la sorte
Ni corbeaux cloués sur les portes
Ni sorcières au cri de hibou
Ni vampires qui vous tiennent par le cou
N'y croyez pas non
N'y croyez pas non
S'il y a un fantôme ici
Il porte un large costume sombre
Il n'a que la nuit pour amie
Il se déplace comme une ombre
Il tient sa lampe à bout de bras
Et c'est moi
Il n'y a rien dans ce bas monde
Pour apparaître ou disparaître
En l'espace de quelques secondes
Mis à part le bonheur peut-être
S'il y a un fantôme ici
Il porte un large costume sombre
Il n'a que la nuit pour amie
Il se déplace comme une ombre
Il tient sa lampe à bout de bras
Et c'est moi