Alain Bashung
Meurtre à l’extincteur
Pour éteindre le feu au cul de Marilou
Un soir n'en pouvant plus de jalousie
J'ai couru au couloir de l'hôtel décrocher de son clou
L'extincteur d'incendie

Brandissant le cylindre je frappe paf
Et Marilou se met à geindre
De son crâne fendu s'échappe un sang vermeil
Identique au rouge sanglant de l'appareil
Elle a sur le lino, un dernier soubresaut, une ultime secousse
J'appuie sur la manette, le corps de Marilou disparait sous la mousse