Alain Bashung
Métamorphose
Dès les premiers rayons du jour
Mes mains sont gantées de velours
Mes yeux se teintent de pastel
Mes mots retrouvent un goût de miel
Mais quand descend le crépuscule
Milles démons me manipulent
J'ai des envies de cruautés
Un besoin de férocité
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Génie du mal, ange infernal
Viens sur ma couche, viens dans ma bouche
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Je suis sauvage, mes yeux dégagent
Un désir fou, de mordre au cou
L'aurore me couvre de douceur
Fait de nouveau battre mon cœur
Je vois partout de la dentelle
Un paradis, un arc-en-ciel
La nuit revient me posséder, l'esprit malin me fait craquer
Une douleur envahit ma chair, la transformation va se faire
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Génie du mal, ange infernal
Viens sur ma couche, viens dans ma bouche
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Je suis sauvage, mes yeux dégagent
Un désir fou de mordre au cou
Le soleil vient de se lever, sa lumière va m'exorciser
Ce soir, tout va recommencer
Sur les ténèbres, je vais régner
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Génie du mal, ange infernal
Viens sur ma couche, viens dans ma bouche
Métamorphose, métamorphose
Il est minuit, mon corps frémit
Je suis sauvage, mes yeux dégagent
Un désir fou de mordre au cou
Métamorphose, métamorphose...