Vianney
Changer
Au bruit de fer, au bruit de pas
Moi je préfère le bruit du bois
Que d’aucuns coupent au loin
Au cri de guerre d’un iroquois
Moi je préfère celui d’une oie
A la vue de mon pain
A la chanson qui vient poser
Au coin des yeux de l’eau salée
Je voudrais qu’on donne
Un petit frère au verbe gai
Une mélodie qui pourrait
Consoler les hommes

Changer, changer
Changer le monde que la villе a grisé
Changer, changer
Et faire dе nos hivers de longs étés

Aux enfants dont les oreillers
Ne peuvent même plus éponger
Les chagrins du soir
Je veux envoyer mes couplets
Et mille façons d’oublier
Les coups, les cafards
A ceux qu’on deviendra demain
Je veux envoyer mes refrains
Pour qu’à tout jamais
L’humeur de nos cœurs au matin
Ne soit plus celle du chagrin
Ni celle du passé
Changer, changer
Changer le monde que la ville a grisé
Changer, changer
Et faire de nos hivers
Et faire de nos hivers
Et faire de nos hivers
De longs étés