La Smala
Courant d’air
[Couplet 1 : Senamo]
Merde, le silence est d'or, ça m'saoule, j'parlais pas fort
Sur l'droit chemin, j'suis en slalom avec la mort
J'trouve mes repères quand j'pense à vous
Mes cris dans l'vide valent autant qu'mes murmures dans la foule
Ramène 10 'teilles de fond parce que j'aime plus l'alcool
J'ai des centaines de textes, au fond, j'ai qu'une parole
On rendra que dalle à César parce que tout est à nous
Il a fallu qu'nos chemins se croisent pour te couper la route
Tu m'étonnes pas, c'est pire qu'une satanée malédiction
Souvent, j'titube, j'emprunte le sentier de la perdition
J'vois qu't'es déçu par moi
Chut, j'vais m'effacer
Muet et égaré, j'crois qu'j'ai perdu ma voix

[Couplet 2 : Rizla]
J'ai tout donné sans reprendre
Cousin, c'est sans rancune
Y'a des gens, des choses, qui m'manquent, j'y ai laissé quelques plumes
Mon énergie, ma sueur, mon sang, son numéro d'portable
J'ai les yeux fermés mais je n'rêve pas, je n'dors pas
Couplet égaré, ma vie d'couple et mon ego
Frère, ma fierté s'est barrée, mon nez coule et j'en ai gros
Sur le cœur et des barreaux l'ont verrouillé, sous écrou
J'ai double al et je les baise, j'sais pas où j's'rai sans mes couilles
Paraît qu'le temps, c'est du fric et on s'perd à vouloir en faire
Plus tu bosses et plus t'es proche d'là où on t'enterre
À quoi sert de faire le fort ? On a tous une direction
Mais on a peur et direct, on perd le Nord
Y'a rien d'tel que la santé, et on la maltraite
Mais on a tout à perdre quand celle-ci vient à s'absenter
Le temps, l’orgueil, l'amour, la haine, la vertu
J'avais la fougue, la vraie, mais frère, j'l'ai perdue
[Refrain : La Smala]
Les portes claquent, le temps passe comme comme un courant d'air
Tôt ou tard, on retrouvera c'que la vie nous enlève
La pluie coule sans cesse
J'trempe ma plume dans les endroits bizarres où la nuit nous emmène
Les portes claquent, le temps passe comme comme un courant d'air
Tôt ou tard, on retrouvera c'que la vie nous enlève
La pluie coule sans cesse
J'trempe ma plume dans les endroits bizarres où la nuit nous emmène

[Couplet 3 : F.L.O.]
Une vie d'grand mutant
Super comment j'tue l'temps
Du-per dans la substance
J'comprends qu't'aies foutu l'camp, hey
J'aurais dû être alerté par les soupirs
Ma belle, aimer, c'est accepter d'souffrir
J'ai connu chutes et défaites
J'ai été dur et très faible
J'regarde le passé, maintenant, la vie n'est plus c'qu'elle était
Parfois, j'suis frustré, c'est vrai
Ou même plus très détèr'
Tu peux jacqueter et critiquer, mais pas brûler mes rêves

[Couplet 4 : Seyté]
À quoi bon s'poser des questions si personne peut répondre ?
Y'a d'quoi jeter l'éponge, y'a d'quoi péter les plombs
Autour, y'a qu'des voitures, des gars qui comptent les ronds
Une pouffiasse qui s'la pète, un camé qui s'défonce
Cours toujours plus vite
Fais du fric et du fric
Mais ne viens pas râler quand tu n'auras plus d'vie
On s'agite comme des fourmis, tous au cœur de l'usine
Tout ça m'donne le tournis, j'veux l'amour et d'la musique
Ci-mer, j'donnerais si cher pour un p'tit bout d'espoir
Y'a que la Lune qui m'est fidèle, elle est là tous les soirs
Crois-en toi et ta chance te suivra
J'préfère qu'ils m'haïssent pour c'que j'suis plutôt qu'ils m'aiment pour c'que je ne suis pas
Le futur pue l'espoir, comme un billet d'Loto
Si demain, ça pète, poto, ce ne sera pas trop tôt
Enlevée ma vertu, ils m'avaient avertis
On était pas très riches, quand j'vois c'qu'on a perdu
Check
[Refrain : La Smala]
Les portes claquent, le temps passe comme comme un courant d'air
Tôt ou tard, on retrouvera c'que la vie nous enlève
La pluie coule sans cesse
J'trempe ma plume dans les endroits bizarres où la nuit nous emmène
Les portes claquent, le temps passe comme comme un courant d'air
Tôt ou tard, on retrouvera c'que la vie nous enlève
La pluie coule sans cesse
J'trempe ma plume dans les endroits bizarres où la nuit nous emmène