Gabriel Fauré
Ici-bas!
Ici-bas tous les lilas meurent
Tous les chants des oiseaux sont courts
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...

Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...

Ici-bas, tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours;
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours...