Niagara
Pendant que les champs brelent
Des arbres se penchent :
C´est plus fort, plus fort que tout
Accrochée aux branches
L´air me semble encore trop doux
Dans l´herbe écrasée, à compter mes regrets
Allumette craquée et tout part en fumée

Pendant que les champs brûlent
J´attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule

Que jamais rien ne m´atteigne...

Ce soir-là on s´est embrassés sans se parler
Autour de nous, le monde aurait pu s´écrouler
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux
Au long de mes jambes, la caresse du feu

Pendant que les champs brûlent
J´attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m´atteigne...