Dalida
Et puis c’est toi
Comme un oiseau blessé qui ne sait plus chanter
Comme une corde de guitare qui vient de se briser
Comme un soleil qui meurt en plein cœur de juillet
Comme une ombre qui pleure sans savoir où aller
Comme un jour où l'espoir n'est plus qu'un souvenir
Comme un jeu de miroir d'où l'on ne peut sortir
Comme une fleur arrachée par le vent et la pluie
Comme une heure arrêtée au cadran d'une vie

Et puis c'est toi
Toi qui ne sera rien de tout cela
Tu es venu
Avec de l'amour jusqu'au bout des doigts
Je tends les bras, tu viens
Et je m'étonne à chaque fois
Mon amour

Comme un hiver sans fin qui n'attend plus l'été
Comme l'image d'un matin qu'on ne peut oublier
Comme la voix du silence qui vient nous crucifier
Comme un soir où l'absence est trop lourde à porter
Comme un chemin de pierre qui mène à la dérive
Au milieu de la mer où nul ne peut nous suivre
Quand le courant nous tire, le hasard nous retient
On s'éveille en délire, du sable dans la main
Et puis c'est toi
Toi qui ne sera rien de tout cela
Tu es venu
Avec de l'amour jusqu'au bout des doigts
Je tends les bras, tu viens
Et je m'étonne à chaque fois
Mon amour

Et puis c'est toi
Toi qui ne sera rien de tout cela
Tu es venu avec de l'amour jusqu'au bout des doigts
Je tends les bras, tu viens
Et je m'étonne à chaque fois
Mon amour