Dooz Kawa
Quatre saisons
[Paroles de "Quatre saisons"]

[Couplet 1 : Dooz Kawa]
Yeah
Une hirondelle, Twitter, peut faire le Printemps Arabe
Après le solstice de l'hiver, quand les enfants remontent aux arbres
Je range tous mes pantalons, et j'me balade nu dans la cour
Les journées se rallongent quand les filles remettent des tenues courtes
L'hiver : le froid, l'obscurité qui (l'est pas bien c'qui nous terrasse?)
On retrouve les soeurs et les reufrés pour boire des pintes à la terrasse
On restera pour une serveuse jolie qui niquera tout notre PEL
Qui nous suivra rêveuse au lit, en tout cas si il plait au ciel
On s'imagine encore aimant, qui met la vertu dans la bulle
Dominés par nos corps brûlants, qui nous rendent un peu somnambules
J'aimerais vous dire qu'on est plus digne que les rêves archaïques de base
Mais on se remet au footing et les filles se rerasent la (chasse?)
C'est comme ça le printemps à Stras', et un jour l'amour retrace
Le papier à musique astrale défile dans l'orgue de barbarie
Le bar arrive et nous étale, c'est comme ça la vie on s'dit
Que le liquide fœtal n'est qu'une brûlure au bain marie
Alors on rôde dans le square quand nos histoire sont douloureuses
Et on s'oublie dans les étoiles et leurs mélodies lumineuses
La solitude vient nous étreindre, on regarde des étoiles éteintes
Qu'on montre du bout du doigt la nuit, en accusant l'artiste peintre
Et juste en clignant des yeux on croit éteindre la galaxie
[Refrain :Swift Guad]
J'en ai marre de perdre mes feuilles au gré des quatre saisons
Parce que j'en ai passé des heures où le froid m'a agressé
J'ai de la fièvre et des gerçures mais je n'ai pas de pression
Tout ce que je sais c'est que le moral ne sera pas apaisé


[Couplet 2 : Euphonik]
Besoin d'été à n'plus finir, juste histoire d'aller mieux
Quitte à se manger de la pluie, j'veux boire le soleil par les yeux
T'aspires à d'autres paysages, paraît que l'amour ça rend miro
Ça m'a rendu mon visage, depuis j'voyage comme Chihiro
Si on à l'air aussi instable, c'est parce qu'une fois aplatis
Tous les châteaux qu'on a bâti, ressemblent à des cimetières de sable
Au fond de toi tout brûle, t'as toujours l'air ridicule
À chercher chaleur humaine, même les jours de canicule
Tu préfères en rire, des plages, toi t'en as plus qu'assez
Rien qu'à l'idée d'aller cuire, comme coquillage et crustacé
On bronzera au clair de lune, et même si le ciel se voile
Suffit que nos âmes se rallument pour s'empaler sur les étoiles
L'été nous rassure, et nous assure que ça ira
"Mais n'en sois pas si sûr", c'est ce que l'hiver te dira
On fera le tour de quatre saisons, moi j'crois pas qu'elles nous retiennent
À trop rêver d'horizon, on inventera la cinquième

[Refrain : Swift Guad]
J'en ai marre de perdre mes feuilles au gré des quatre saisons
Parce que j'en ai passé des heures où le froid m'a agressé
J'ai de la fièvre et des gerçures mais je n'ai pas de pression
Tout ce que je sais c'est que le moral ne sera pas apaisé
[Couplet 3 : Davodka]
Je suis de retour à la réalité qui sonne le fin de la fête
Qui défait les bagages des vacanciers qui rentrent des souvenirs plein la tête
J'attends la fin de l'été comme un chasseur guettant ses proies
Les fleurs fanent, le froid souffle, les feuilles tombent, et la nature reprend ses droits
La température chute comme le morale d'un mec qui sort de congés
J'suis la saison qui vient prendre en grippe vos petits corps bronzés
J'crée le spectacle pour que la monotonie s'échappe de leur grise mine
Les arbres s'habillent d'un robe dorée, s'préparent pour leur strip-tease
C'est à la fois triste et rude comme l'impression d'être au seins des vipères
Mon cimetière de feuilles mortes prépare le terrain pour le prochain fait divers
Je suis là, j'assure sur le sourire de vos têtes hyper pâles
Mais je reste l'allier des locataires, qui misent sur ma trêve hivernale
Les parasols s'transforment en parapluie, tu vas, tu rentres du taff
Tu vois plus la lumière d'une journée envahie par la nuit
Le vent souffle, le temps passe, la saison filera vite
Je suis la dernière feuille d'automne qui tombe de la partition de Vivaldi

[Refrain : Swift Guad]
J'en ai marre de perdre mes feuilles au gré des quatre saisons
Parce que j'en ai passé des heures où le froid m'a agressé
J'ai de la fièvre et des gerçures mais je n'ai pas de pression
Tout ce que je sais c'est que le moral ne sera pas apaisé

[Couplet 4 : Swift Guad]
Yo yo
Un hiver sec et rude, s'il te plaît parle moi
Perdu dans je n'sais quelle rue, j'prends dans la gueule une vague de froid
Je frissonne et j'éternue, acte II, acte III
Pendant que t'es posé au chaud, dans un amphi' d'une fac de droit
Va dire au bonhomme de neige, j'vais lui mettre une carotte sa mère
Le Père Noël est mort ce soir, et j'fonds comme la calotte glacière
Des flocons sur le pare-brise, j'écris des paroles amères
Mon compte bancaire c'est la banquise, vaisseau spatial : allô la Terre
[Refrain : Swift Guad]
J'en ai marre de perdre mes feuilles au gré des quatre saisons
Parce que j'en ai passé des heures où le froid m'a agressé
J'ai de la fièvre et des gerçures mais je n'ai pas de pression
Tout ce que je sais c'est que le moral ne sera pas apaisé