Georges Moustaki
L’homme au cœur blessé
Jour après jour, les jours s'en vont
Laissant la vie à l'abandon

Dans le jardin de l'homme au cœur blessé
L'herbe est brûlée. Pas une fleur
Sur l'arbre mort, plus rien ne peut pousser
Rien que les fruits de sa douleur

Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?

Parfois, des larmes viennent abreuver
L'herbe brûlée du souvenir
Mais quel soleil pourra-t-il réchauffer
Les jours enfuis ou à venir?

Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?
Jour après jour, les jours s'en vont
Laissant la vie à l'abandon