Leif Vollebekk
Le temps des vendanges
Quand les calèches sautillent
Respire le temps des vendanges
Mes pieds hagards dans les vignes
Coule le sang sur ma phalange
Mon arbalète fautive touche en plein cœur l'archevêque
Entre rire et mort oscille
Nous reverrons-nous dimanche
Dans ce champ de chrysanthèmes
Devant princesse moi fragile
C'est à l'aube de la vingtaine
Je sens ma vie qui balance
Vers ton centre de gravité
Concentrant mon idée grave
Traversant le bois machin
Je m'endors entre tes seins

Ô Marie Cristelle, dans ce champ de quenouilles
Viens t'asseoir, Marie Cristelle, non!
Mets cette pierre sur ton genou, non!
Retourne-toi!

Monsieur Rocaille, vous êtes condamné à mort
Pour avoir occis le duc De Rancourt