Rim’K
La familia
[Couplet 1 : Mokobé]
C'est pour la famille
Une pensée pour ceux qu'ont perdu leurs parents
Maman n'est plus toute jeune aussi, c'est la seule femme que j'aime
Comme tous les parents du monde, ils m'ont vu avocat ou médecin
Toujours un enfant à leurs yeux, trop de fois j'suis absent
J'crève l'abcès de l'amour, comme ceux qui ont mal tourné, parce qu'on les a détournés
Les conseils de la famille, c'est l'exemple de mes parents que je retiens pour que demain soit OK
J'ai su me prendre en main pour chaque journée
C'est comme un contrat qu'on a signé, j'ai jamais insulté mon père ni ma mère, toujours le respect
En tournée, je me sens loin de vous
Mais sachez que mon cœur est toujours là près de vous
Qui me lie à votre sang, il me lie à votre chair, mon ciment
Il y a l'Afrique, vous êtes ma terre, mon continent

[Refrain : x2]
Trop de fois j'ai troublé vos nuits de sommeil, mais je vide mon mal, de vous à moi
Trop de fois, on ignore ce qu'on détient, c'est le cœur qui parle, c'est le cœur qui parle

[Couplet 2 : AP]
Y'a rien de plus précieux, mon p'tit frère, ma p'tite sœur, ma mère, je garde sous les yeux
J'me sens coupable, coupé du monde, dès que je te vois souffrir
Je m'excuse en chanson, maman, je tenais à te dire
La nuit, le plus souvent, j'y pense à chaque fois
Tous ces moments où nous étions en froid, rappelle-toi
J'étais peut-être trop naïf, trop jeune pour comprendre
Alors qu'il suffisait d'en parler pour s'entendre
C'est douloureux mais la famille y'a rien de plus précieux
Mon p'tit frère, ma p'tite sœur, je garde sous les yeux
Ils sont si jeunes, des fois je chiale comme ma mélodie
Mon cœur affaibli comme frappé par une maladie
J'ai des lésions internes, je suis un homme, ça devrait aller
Tous ces mots montrent à quel point nous sommes liés
Près du béton, du sol, où je suis l'aîné, je suis pas le seul
J'en connais le salaire, le soir quand j'rentre seul
Y'aura toujours des cris et des larmes qui succéderont les sourires
Qui réchaufferont nos âmes pour refaire place aux fous rires
[Refrain : x2]
Trop de fois j'ai troublé vos nuits de sommeil, mais je vide mon mal, de vous à moi
Trop de fois, on ignore ce qu'on détient, c'est le cœur qui parle, c'est le cœur qui parle

[Couplet 3 : Rim'K]
Quelques lignes en guise d'excuses
Prends ta mère dans tes bras, gros, fais-lui une grosse bise
À la femme la plus courageuse du monde
Tout comme toi j'aimerais avoir du cœur et être aussi croyant que mon père
On n'a pas eu la même jeunesse
Dieu sait depuis que je sais lire et écrire
J'ai pas connu la guerre mais presque, j'ai connu Vitry
Quelques lignes en guise d'excuses, pour la paix de l'esprit, je paye le prix
C'est mon père qui me l'a appris, avec un grand frère comme soutien
Des sœurs qui n'ont jamais déshonoré la famille et à qui je tiens
De qui je tiens, des deux êtres que j'ai pas toujours écoutés, certes
De moi-même je suis dégoûté, parfois dérouté
En espérant que Dieu et ma famille vous me pardonnez
Inch'Allah, j'viendrai à bout de vos soucis
Après tout ce que vous avez subi, je vous souhaite une longue vie
Je tiens à vous l'avoir dit, avant que vous écoutiez ceci
De la part d'un homme, votre fils

[Refrain : x2]
Trop de fois j'ai troublé vos nuits de sommeil, mais je vide mon mal, de vous à moi
Trop de fois, on ignore ce qu'on détient, c'est le cœur qui parle, c'est le cœur qui parle