Euphonik
Nuits noires
[Couplet 1]
Envahi par la nuit, le silence, la plénitude
Souvent seul par habitude, assisté par l'ennui
Les joues creusées par le temps, la déprime de ces soirs
Atténue les sentiments sur quelques mots dérisoires
J'ai vite compris l'amour, que rien ne se répare
Qu'une perle ne l'était pas si elle n'était pas si rare
Quelques pensées dans le vent viendront me rattraper
En me disant qu'au moindre mal il suffirait de rapper
Drapé dans un mal-être revu du ciel, où vu d'ici
Il demeure indicible malgré ces quelques lettres
Ici tout m'a lassé à m'en ronger les ongles
De mes spectres passés je ne perçois que les ombres
La confiance est un leurre comme des vitres sans tain
Un peu trop racoleur comme l'amour des ces tainps
Toutes lumières éteintes là où rien ne sert de voir
Du fond de ma mémoire je me rappelle de ces nuits noires

[Refrain (x2)]
Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle
Des rêves à l'abandon, dis moi que la nuit est belle
Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore
Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes?

[Couplet 2]
Je me souviens de ces nuits, de la sueur sur nos chairs
Comme un brin de folie qui au fil du temps s'achève
Je me souviens du jour, de la beauté du matin
Les yeux à peine ouverts quand ton cœur pouvait m'atteindre
Des nuits coincés à t'attendre me disant que tu reviendras
À ces nuits passées sans toi à étouffer dans mes draps
Des nuits noires à cogiter, à m'agiter dans l'ombre
Plus la lumière des yeux est vide, plus le cœur est sombre
Des nuits noires où tout est rouge, où tous les chiens, les loups s'agitent
Avec le temps on s'assagit mais tu m'aurais trouvé louche
Ivre mort sur les pavés juste au coin de la rue
À en perdre la tête, à en perdre la vue
À ces nuits et ces soirées, à ces litres versés
Sincères quand ils me disent, "continue, tu vas percer"
Toutes lumières éteintes là où rien ne sert de voir
Du fond de ma mémoire je me rappelle de ces nuits noires
[Refrain (x2)]
Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle
Des rêves à l'abandon, dis moi que la nuit est belle
Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore
Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes?