Ateyaba
Interview : Joke est mort… vive Ateyaba et le clip de “Rock With You”
Sous un nouveau jour et un nouveau nom, Ateyaba revient avec un clip à la hauteur du titre qu’il habille. En avant-première sur Konbini, l’ex-Joke signe un come-back réussi et nous le raconte.

Ateyaba, l’univers t’écoute :Konbini :
Salut Joke. Il faut désormais t’appeler Ateyaba, comme le nom de ton premier album, sorti il y a quatre ans. Pourquoi ce changement ?Ateyaba :
Joke c’est mon adolescence et еntre-temps j’ai grandi. Ateyaba c’еst mon vrai prénom, je pense que je suis arrivé à un moment de ma vie où mon art et mon quotidien se confondent, donc c’était inévitable.Comment tu te sens là, maintenant ?Ateyaba :
Je me sens confiant, je suis heureux de pouvoir faire ce que j’aime.Qu’est-ce qui s’est passé pour toi ces derniers temps et pourquoi avoir mis autant de temps à revenir vers ton prochain album, Ultraviolet ?Ateyaba :
Il s’est passé trop de choses incroyables pour tout évoquer là maintenant mais, en gros, il y a un parallèle qui s’est créé entre ma vie et mon album, plus j’avance et comprends des choses dans la vie et plus l’album avance, c’est un peu comme s’il se dévoilait à moi."Rock With You" est une douce claque, aussi bien auditive que visuelle. Comment t’as bossé ça, avec qui, et dans quel état d’esprit ?Ateyaba :
Le morceau est produit par Ikaz Boi avec qui je bosse depuis Kyoto [premier EP de Joke, sorti en 2012, ndlr], l’un des producteurs les plus forts de France, selon moi.

La première fois que j’ai entendu cette prod', c’était en club, un morceau de Hamza feat. Damso qu’Ikaz avait produit. J’avais tellement kiffé la prod' que j’étais un peu jaloux de ne pas l’avoir eue pour moi, lol ! Quelque temps plus tard je lui demande ce que ce morceau va devenir et il me dit qu’il ne sortira pas. Je lui dis de m’envoyer la prod', on y apporte quelques modifications et je la plie dans la soirée. J’étais synchronisé.

Pour le clip, j’ai bossé avec Nathalie Canguilhem, avec qui j’ai beaucoup travaillé et qui pour moi est la meilleure en France aujourd’hui aussi. Le clip a été tourné en trois temps, deux fois sur Paris et une fois à New York, entre décembre et cet été. Ça a été un peu le même processus que l’album. J’avais des choses à régler dans ma vie et à chaque fois que c’était fait, j’avais une bonne nouvelle pour le clip.Dans quel délire artistique es-tu aujourd’hui ?Ateyaba :
Je suis dans un délire sans concession, sans filtre : je fais ce que je veux.