Demi Portion
M’évader
[Intro - Demi Portion]
Une seule solution, m’évader...
Enfermé dehors jamais libre..

[Couplet 1 - Mysa]
J'aimerais m'laisser aller sur les flots du Nil
Un air pas trop étouffant ni trop humide
Je suis pas de ceux qui s’battent pour un président noir ou arabe
Ni l’arriviste qui veut sortir de son trou à rats
J’décris l’terrain comme la vie m’éreinte
Parfois m’brise les reins, cousin puis-je faire un
Crochet par Sète pour y voir la mer ?
J’sais qu’c’est la même mais je suis saoulé par moi-même
J’sais qu’c’est tout, le monde est un ghetto on matte ces tours
De Babylone au Paradis d'enfer je crois que j’étouffe
On t’a dit l’homme c’est un animal et c’est ce qui t'a mis mal
Ne panique pas si ton président est cannibale
Ils veulent qu’on croque la vie comme ils croquent la pomme
J’ai peur d’Allah alors j’m’en fous quand t’attends l’album
On vit trop souvent par les autres tu sais
J’connais pas trop l’réussite mais j’connais trop l’succès
Dis-leur que je me casse, on mentira, on dira que j'suis anti-rap
En piratant mes phases, je suis même pas payé en Dirhams
Rachid passe le Salam à Karim, dis-lui que de mon immeuble
Le monde ressemble à Villeneuve
On s'fait des signes avec les miroirs, aux reflets du soleil
Conscient qu’on était mort quand on revenait du sommeil
C’est pas l’câble qui m’retient ni les chaines de télé
Je me suis évadé et leurs radios sont pleines de traînées
Leur paradis est facile à atteindre, je me fais du mal, j’aime la compét’
Je veux me sentir propre à l’heure de la trompette
Pas peur de la trentaine mais du jugement de mon créateur
C’est pas mes frères mais les médias qu’ici créent la peur
[Refrain - Mysa]
Si la parole est chère, se taire n’est toujours pas dans mes gênes
J’pourrais jamais m’évader sans des ailes
Esclave aimerait payer ses factures sans les aides
Parfois ils me dégouttent mais malgré tout on les aime
Misère à grande échelle, « Travaille ! » c’est tout ce qu’on entend des chefs
Et leurs chaines de télé font ber-ger
Envoie nous ton armée quoi qu’il en soit on les gère
On mise pas sur la vie mais sur la mort, oh mes chers !

[Couplet 2 – Demi Portion]
M’évader, s’évader, s’évader
Arrête c’est juste écoute ça non non j’ai pas trouvé la vie belle
Ne va pas dire aux gars en taule qu’ici dehors t’as la migraine
Aujourd’hui ou demain j’dirais même qu’ils ne trouvent plus de place
Triste, on ne laisse que les traces, la haine assombrit le contraste
On vous fait du mal pour un bien, la mort nous appartient tous
On prendra rien du tout ni nos clips sur 17 pouces
On sait très bien que nombreux crèvent à chaque minute que je te parle
Que tous les signes de la fin du monde me poussent à la mise en garde
On pense à L’artisan du bic, enfermé dehors et malade
Qu’on écoute pas Abd Al Malik et son discours subliminal
Notre parole est trop cher et les meilleurs partent en ciel
Donc bienvenue chez les hraymi et l’ambiance sarkozyenne
Tfouh, putain tout m’saoule entre les amis et coups de s’hour
Personne entend les cris d’secours quand l’four devient trop skhoune
En bref si j’écris ce texte ce sera seulement pour t’avertir
Trop d’ratures, à bientôt je ferais à la Adil Al Kabir
Nos gosses ont l'avenir à bâtir, respect si t'en as 4-5
3Andek au Nouvel Ordre Mondial et d'leur merde dans leurs vaccins
A qui son tour d'baisser son froc ? parait que je mets l’industrie en stress, pd !
Qu’à 17 ans c’était une galère de sortir 1000 CD
Loin de leurs pensées, de leur business gangster et jean serré
Tu me suis en ligne je te dis « Salam » aucune rime en différée
Désormais on est sous l’arbre, Mysa et Demi : un coup d’tonnerre
Depuis que j’ai vu l'projet HAARP j’atteins leur XXX
[Refrain - Mysa]
Si la parole est chère, se taire n’est toujours pas dans mes gênes
J’pourrais jamais m’évader sans des ailes
Esclave aimerait payer ses factures sans les aides
Parfois ils me dégouttent mais malgré tout on les aime
Misère à grande échelle, « Travaille ! » c’est tout ce qu’on entend des chefs
Et leurs chaines de télé font ber-ger
Envoie nous ton armée quoi qu’il en soit on les gère
On mise pas sur la vie mais sur la mort, oh mes chers !