[Intro]
Eh, mon frère
J'viens juste poser un texte
Te dire c'qu'y a dans ma tête
Brûlée

[Couplet 1]
J'ai pas la prétention d'représenter la rue
Je n'suis qu'une balle parmi les Glocks, l'amertume tue jusqu'à en perdre la vue
J'ai pas besoin d'Delarue pour t'exposer mes peines
Le son d'ma plume parlera pour moi vu qu'j'connais pas l'Eden
Mon frère, sache qu'la vérité est ailleurs
On a lе verbe trop militant tout comme lе fait Mac Tyer
Que les rageux aillent s'faire enculer, on n'est pas près d'reculer
J'ai croisé la rétine du diable lorsque mes peines s'sont vues acculées
Au mur, au moins moi j'suis resté l'même
La tête froide et plus baissée, je baise la vie même sans remède
Les fins d'mois difficile on connaît, les connards s'reconnaissent
Ça parle d'avoir une street life sans la connaître
Demande à [?] et Nizar, on devient des sacrés tiseurs
Quand la vie est un blizzard, moi j'fourre les synthétiseurs
Parce que si j'rappe c'est parce qu'au fond j'abrite une tumeur
Parce que Chirac voudrait notre peau et Sarko parle d'nos couleurs
On s'voit souvent dans un parloir devant le miroir d'l'instance
Car les plus beaux jours de nos vies restera nos naissances
Qu'est-ce que tu croyais mon frère, j'ai pas besoin d'te dire c'qu'on pense
Constate seulement le taux d'convalescence
Pourquoi ce soir j'lui ai pas dit "je t'aime"
Pourquoi tant d'pédés dans c'rap game te prennent de haut avec une voix hautaine
J'te parle avec les couilles, moi j'en ai rien à foutre
Au prix qu'ça m'coûte, le temps c'est du biz, mais j'trouve ça cool, putain, qu'on s'serre les coudes
Qu'on fasse les quatre-cents coups sans s'prendre la tête, faire d'sa passion une épouse
Familles modestes et jeunes délinquants, prenons d'l'avant
Car comme c'morceau, la vie n'dure qu'un temps
[Refrain]
Être libre, comme la colombe
Là où le monde ne délivre rien d'mes délits, moi j't'offre ces lignes
Rien à foutre de leurs catins et d'leurs peu d'sacrifices
Mon rap, des coups d'queue dans leur putain d'orifice
Être libre, comme la colombe
Là où le monde ne délivre rien d'mes délits, moi j't'offre ces lignes
Rien à foutre de leurs catins et d'leurs peu d'sacrifices
Mon rap, des coups d'queue dans leur putain d'orifice

[Couplet 2]
Mon cœur n'est pas une pierre mais seules les larmes l'ont poli
J'ai rarement cru la police, parfois je donne mon âme au diable quand mes vertus s'alcoolisent
Souvent aimant et en manque, j'ai le lyrics impoli
Passé mon temps qui s'évapore, j'accentue mon embolie
Puisque observer est une danse, j'offre à ce monde les mots d'mon silence
N'avoue jamais c'que j'pense, ma solitude la compense
Ne dis jamais c'que tu ressens aux enculés
Ne quitte jamais celle que tu aimes pour une salope qui t'fera reculer
Car forte sera la souffrance, tu m'as bien compris
Garde bien les yeux ouverts car cette saloperie d'vie peut avoir un prix
Si on s'est mis en retrait, c'est pas par esprit d'bravoure
Le cœur à la retraite depuis que j'nique toutes mes histoires d'amour
Normal que j'donne tout, quand tu grandis avec une mère seule
C'est l'homme de la maison qui t'parle en personne
J'aime la vie telle quelle, nature et sans artifice
Je n'suis qu'une âme optimiste qu'la vie veut écorcher vif
Élaborer mes sens dans tous mes songes
Parti de rien mon frère, ma vision se veut être un grand message
Tout l'monde s'encule, plus de recul, personne ne s'respecte
On parle qu'avec les mains quand tu nous testes, mec
Laisse-moi un instant, quand j'vois les lois de c'pays
Nos convictions sont des grandes guerres qui n'baissent jamais leur treillis
Mon crime sera d'avoir commis ce texte
Passe le message aux frères et sœurs qui mènent une vie complexe
[Refrain]
Être libre, comme la colombe
Là où le monde ne délivre rien d'mes délits, moi j't'offre ces lignes
Rien à foutre de leurs catins et d'leurs peu d'sacrifices
Mon rap, des coups d'queue dans leur putain d'orifice
Être libre, comme la colombe
Là où le monde ne délivre rien d'mes délits, moi j't'offre ces lignes
Rien à foutre de leurs catins et d'leurs peu d'sacrifices
Mon rap, des coups d'queue dans leur putain d'orifice

[Outro]
Ouais, tant d'questions qui tournent dans la tête de chacun d'nous
Tellement sont restées sans réponse
Pourquoi s'prendre la tête, mon frère, tant qu'on reste libre
Agissons comme des hommes pour devenir de grands hommes
J'te ferai pas la morale
La chaleur d'une main est plus agréable que la froideur d'une lame
Médéline
Têtes brûlées
OK