Charles Aznavour
Il y avait trois jeunes garçons
[Refrain]
Il y avait trois jeunes garçons, par un beau dimanche
Sur la route blanche, qui marchaient
La la la, qui chantaient
Il y avait là sur le gazon, par un beau dimanche
Mademoiselle Blanche, une fille
Très gentille, qui rêvait

[Pont]
Et le soleil riait à pleines dents
Et ses rayons illuminait la terre
L'amour courait sur tout le continent
Cherchant des cœurs en quête de lumière

[Post-refrain]
Il y avait trois jeunes garçons, par un beau dimanche
Sur la route blanche, qui marchaient
Qui marchaient

[Couplet 1]
Le premier ne trouvait rien de drôle
Sans rien dire il haussa les épaules
Le second gars qui n'avait pas de chance
Dit: "L'amour ça n'a pas d'importance"
Le troisième qui la trouvait très belle
Dit: "Partez, je resterai près d'elle"
[Refrain]
Il y avait trois jeunes garçons, par un beau dimanche
Sur la route blanche, qui marchaient
La la la, qui chantaient
Il y avait là sur le gazon, par un beau dimanche
Mademoiselle Blanche, une fille
Très gentille, qui riait

[Pont]
Et le garçon décoiffait ses cheveux
Et le garçon fripait tout son corsage
Et la fillette riait à ces jeux
Son rire résonnait au voisinage

[Post-refrain]
Il y avait deux jeunes garçons, par un beau dimanche
Sur la route blanche, qui marchaient
Qui chantaient

[Couplet 2]
Quand il parla de choses étranges
Elle crut entendre chanter les anges
Alors la belle ferma les yeux
Comme pour remercier les cieux
Mais dieu n'entendit pas sa prière
Et quand elle releva les paupières
[Refrain]
Il y avait un jeune garçon, par un beau dimanche
Sur la route blanche, qui marchait
La la la, qui chantait, bo-bo-bo-bo-bo-bo-bo...
Il restait là sur le gazon, par un beau dimanche
Mademoiselle Blanche, une fille
Très gentille, qui pleurait

[Pont]
Elle pleurait sa jeunesse perdue
Et le vent cherchait à sécher ses larmes
Mais l'écho lui disait: "tu as perdu
Mademoiselle Blanche ta blancheur et ton charme"

[Post-refrain]
Il y avait là sur le gazon, par un beau dimanche
Mademoiselle Blanche, qui pleurait
Tandis que le gars marchait
Tandis que la nuit tombait
La belle pleurait, pleurait... la vie !