Ben Mazué
La princesse et le dictateur, Pt. 13 (Live à L’Olympia)
[Paroles de "La princesse et le dictateur, Pt. 13 (Live à L'Olympia)"]

[Voix-off]
Voilà c'est Vincent qui s'apprête à parler, il a un verre à la main et veut porter un toast

[Ben Mazué parle]
Voilà je me suis levé parce que... parce que je voulais vous dire merci. Merci là d'être tous là, merci de nous accompagner un peu de ce.. Dans cette histoire, c'est pas forcément hyper réjouissant hein c'est sur. Mais vous êtes là et puis j'sais plus j'crois que c'est Vincent Delermе qui dit que le meillеur dans les fêtes c'est, c'est les jours qui précèdent avec les gens qui organisent, qui se réjouissent comme ça au fur et à mesure que le grand jour arrive. Bon il dit pas exactement ça comme ça Vincent Delerme mais enfin c'est, c'est l'idée
Et puis je vais porter un toast, parce que, parce que j'ai l'impression qu'au fur et mesure des années je suis un peu devenu le préposé aux toasts de cette famille comme le toast manager. Donc, donc je vais lever mon verre pour deux raisons. J'ai préparé. La première raison,c'est la maison bien sur, ça va pas être facile de lui dire au revoir. Mais ce serait peut-être encore plus difficile de pas lui rendre hommage. Donc autant lui dédier ce verre et tous ceux qui viendront jusqu'à Samedi. Et la deuxième raison bah c'est, c'est Romy et moi. Et nos 10 ans tout rond. Romy comme c'est un peu contre nature de se dédicacer un toast à soit-même j'vais juste le dédier à toi d'accord ?
Te rendre hommage. Un peu à la manière de, de Gael Faye tu sais dans une chanson qui s'intitule tout simplement "Ma Femme". Où il donne l'impression de répondre à la question "Mais qui est ta femme ?". Alors c'est ce que moi je dirai, ma femme c'est une claque, une bouffée de chaleur qui se propage, ma femme c'est le bonheur qu'on drape des pieds au visage. Ma femme est une orange nacrée, une perle, un talisman sacré, une peau qu'on crème. Ma femme est un souvenir que je garde au présent, un instant à ravir, un moment à retenir. Tout le temps. Je sais, ce que les rois vivent, je connais le privilège des élus. Il suffit pour ça qu'elle arrive, qu'elle me rejoigne par le bas de la rue. Bah oui, c'est renversant ce genre d'émotion dont je ne me permettais même pas d'en avoir l'ambition. Moi je voulais de l'amour bien sur, mais je m'attendais pas à 10 ans plus tard, à ce bonheur par éclaboussure, à chaque fois qu'on se marre