Orus
Ronces

[Couplet 1 : Limsa]
J'suis dans l'égarement, les ronces
La vie est faite de choix frère et j'fais rarement les bons
Je suis toujours en déplacement
J'évite les âmes en peine
J'suis comme cet ange qui traverse le cimetière en s'écartant des tombes
Tu m'demandes pourquoi j'souris peu et m'bute au cannabis
Wesh parce que sur mon parcours la gaieté c'est qu'une station de la ligne 13
Cœur de pierre et larmes en béton, j'me réfugie dans la piété
Mais j'vois toujours le Sheitan dans mes songes
Donc venez pas m'parler de son si vous regardez le swag, j'apprenais pas mes leçons
Moi j'traînais tard vers le soir, dans les quartiers bressom
Avec mon armée de zouaves
Ouais ouais j'étais mal dans mes pompes
J'imite des [?] qui font des rappels pour tous les messagers de foi
J'envoie des messages au Très Haut, frérot
Et j'espère qu'le standard les reçoit

[Couplet 2 : Orus]
J'voulais faire le tour d'la terre
Mais voir plus loin qu'le bout d'mon nez et d'sa péninsule goudronnée
Me pousse à faire la route inverse, c'est tous les jours la même
Si je me coupe la veine c'est qu'on me saigne à banc
Le quotidien, son gout amer
Les petits qui foutent la merde et qui se touchent la verge
J'aimerais tellement leur dire
Qu'c'est pas en cherchant à plaire qu'on trouve la paix
Le monde se transforme, regarde Bruce devient Caitlyn
Pour s'défoncer faut une trousse de pharmacie
Mais qui prend soin d'l'autre ? Les crises d'ado trop longues
Finissent en syncopes et tout autour d'moi vacille
Faut qu'j'bouge de la machine
Ou mon portrait robot sera diffusé un jour de cataclysme
On omet l'aumône, que des mélomanes
C'est d'la folie, donc j'postule pour l'droit d'asile
[Couplet 3 : Walter]
Répondeur, tu charbonnes des plombes
Salope, c'est ton heure
C'est prêt, tu t'approches des ombres
Seuls ta gorge et ton seum m'effraient
Fais ton beurre mais scred, tu t'sabotes, c'est trompeur
Faut qu'j'cartonne à mort les ondes
Ils ont peur, la porte s'effondre
La force est sombre, ça fait des longueurs qu'j'les stresse
Je t'ai dit, ces types vont perdre
Il faut qu'tu t'maîtrises, mon frère
Ou plutôt qu'tu déchires ton texte
C'est vrai, il faut qu'tu existes, on l'sait
C'est l'sirop, tu es vite fonce-deh
Tout est plié, j'grille son steak
Il faut qu'tu t'esquives, on t'cherche
Ou plutôt qu'tu périsses, mon cher
Laisser l'micro vu les rimes qu'ont t'sert
Pédé, il faut que tu aiguises ton verbe

[Couplet 4 : Zoonard]
Codé'-prométhazine, j'pars en balade
On met l'omerta, ici on t'balafre
J'voulais l'or, le saphir, dégoûté j'colle 2-3 spliffs
La matrice rend malade, l'homme [?] l'emballage
La rage juste parachutée dans la brume
J'peine à voir au bout d'mon teh car buté j'vends la fume
T'as beau rusé l'temps, ça tue, mais t'essayes d'gruger devant ta pute
Humer l'gland [nnigus?] t'assure pas l'succès, grande tain-pu
J'étends l'grabuge, j'prends pas la vie du bon côté, c'est vrai
Mais quand la poisse s'invite, la chance aussi mais pour montrer ses fesses
Surmonter ses peines c'est dur, dans l'mal
J'ai des trucs dans l'crane qu'tu mettrais sûrement ap
Que sur l'banc des [?]
J'tue l'temps et mes rêves, suis l'chant des ténèbres
Tu passeras pas la porte, tit-pe, la puissant est céleste
Crois-moi la fuite, frère, c'est laid
J'cravache la nuit, verse les mêmes vers qu'la veille
Ouais, laisse faire la 'teille, la suite flaire l'échec